Assurer la promo de son livre auto-édité, c'est un peu le stress. |
Je consulte mes mails : une chronique vient de tomber. Une bonne fée s’est penchée sur mon roman auto-édité. A moins que … Fébrile, je lis la critique. Ouf ! Elle a aimé, ou presque. Elle n'a pas détesté. Tout va bien.
Où va-t-elle la publier ? Est-ce que ça va avoir un impact sur les ventes ? Il me faudrait un avis sur Amazon. Bon, Babelio, c’est déjà bien. Et son blog a l’air d’être visité… C’est quand même sur Amazon que ça paye le mieux ; à ce qu’il paraît.
Le lendemain, un œil sur la jauge : elle n’a pas même frémi, le nombre de ventes n’a pas bougé d’un iota. Déception.
Mais que dit-on sur Instagram ? Ah ! J’ai eu un j’aime sur un post. Rien d’autre ? Pas de fan en plus. Il faut que je pense à être plus régulier. Mais quoi mettre ? Ils doivent en avoir marre de mon bouquin sous tous les angles, de mes extraits, de mes montages foireux.
Et Facebook ! Comment se fait-il que ma communauté ne croisse pas plus que ça. Pas un j’aime, pas le moindre commentaire. De nouveaux fans peut-être ? Autant ne pas se leurrer… Si ça se trouve, il n’y a plus que moi qui ait accès à cette satanée page.
Bon, ce n’est pas grave, normalement, selon mon calendrier sur Simplement Pro j’ai deux chroniques qui doivent tomber avant la fin du mois. Elles sont sympas ces chroniqueuses.. Mais pourvu que je ne me fasse pas éreinter…
J’ignore si ce chemin de désillusions mène quelque part. À en croire les gourous du E-book et de l’auto-édition, au premier rang desquels Jacques Vandroux, au bout de la route se situe parfois un nirvana éditorial, le succès, la reconnaissance, pour peu que le talent ait été là au départ. Mais le talent est-il là ?
Ils ont raison sur un point, bookstagrammeurs, booktubeurs, blogueurs littéraires, auteurs auto-édités, twittos et autres constituent une communauté aidante et bienveillante. On croise au détour des réseaux de belles personnes, prêtes à partager leurs expériences, à donner un coup de pouce, comme sur le groupe Les mille et une pages de L&M, ou Auteur cherchent Avis Chroniques ou beta lectures et bien d’autres.
A distinguer des coupe-jarrets et détrousseurs à l’affût des auteurs en quête du graal : l’impression papier et la diffusion par un éditeur. Un sujet sur lequel j’ai d’ores et déjà recueilli pas mal d’éléments et qui fera l’objet d’un billet.
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