Le lycanthrope, une figure commune aux légendes européennes, qui trouve aussi des explications dans la science. |
Le loup, prédateur ultime, menace invisible, force obscure, est le reflet de la face sombre de l'homme. Sa sociabilité, son indépendance et sa capacité d'adaptation en font un objet de transfert de toutes les craintes de l'humanité. Il règne sur les forêts, où il domine les autres espèces, jusqu'à son concurrent direct, l'humain.
Rien de surprenant, donc, à ce qu'il se retrouve dans tous les mythes européens et sur les autres continents. Cette présence historique au cœur des légendes se prolonge dans la science, jusqu'à donner son nom à une pathologie humaine : la lycanthropie.
La preuve scientifique du loup-garou
Le lycanthrope est le loup-garou, la légende de l'homme qui se transforme en bête fauve, figure mi humaine mi animale. Il déchire les chairs de ses victimes et sa morsure transmet sa malédiction. C'est aussi un humain qui se sent loup, sous l'effet d'une maladie mentale, ou bien aussi parfois sous l'emprise de psychotropes.
Le terme s'est étendu progressivement aux pathologies mentales de tous ceux qui ont la certitude d'être devenu un animal : chien, chat, cheval, aigle... Un certain nombre de maladies expliquent également la croyance populaire en l'existence du loup garou.
On peut citer en particulier la porphyrie, une maladie génétique rare qui se manifeste par des transformations physiques effrayantes, une pilosité excessive et des bouffées délirantes, des psychoses.
Pour en savoir plus : Wikipedia
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