Au nom d'une école inclusive, les municipalités écolo dégenrent les cours de récré. |
Oubliez les cages de foot, les jeux de balles dans les cours de récréation. Les garçons étaient trop envahissants et dominateurs. Ils devront se mêler aux petites filles, trouver des occupations plus saines, moins viriles. Il en va de l'égalité des genres, en attendant mieux, ou pire.
Un peu partout en France, les municipalités vertes/roses/rouges revisitent les espaces de jeu de nos petits, en mode inclusif et non genré. Pierre Hurmic, maire vert de Bordeaux en a ainsi inauguré une à la rentrée 2021. Il a prévu d'investir 12 millions d'euros pour poursuivre ce grand œuvre, sous couvert d'écologie et d'inclusion.
Des cours dégenrées à coups de millions
A Grenoble, on débitume et on dégenre aussi à grands coups de millions, tout comme à Lyon. Et tant pis pour les petits bonshommes qui auraient préféré taper dans la balle plutôt que de jouer à la marelle. Grégory Doucet, maire de la capitale des Gaules n'a pu qu'opposer un sourire gêné à la déception d'un jeune élève déçu :
" De base, moi je voulais des cages de foot et un ballon de foot. Mais comme par hasard, y'a rien! Y'a que j'sais-pas-quoi, comment ça s'appelle ça ? (il désigne les copeaux de bois). Ouais des copeaux. Et après y'a de la terre. Et après y'a rien".
Monsieur Doucet aurait pu répondre :
"Mais tu te trompes, petit bonhomme, après, il y aura quelque chose. Après, tu pourras jouer à la marelle, sauter à la corde et apprendre les jeux de tes petites camarades de classe. C'est pour ton bien. Tu ne le sais pas encore, mais, si ça se trouve, tu n'es pas un petit garçon, tu es peut-être une fillette, ou pas, ou entre les deux. Et ça changera sans doute, vois-tu..."
Il aurait pu dire ça, Grégory Doucet, et il l'a peut-être même pensé. Mais il était probablement trop tôt pour sortir démasqué. Pour l'instant on en reste à la thèse officielle, celle de Najat Vallaud-Belkacem, qui déclarait en 2014 :"la théorie du genre, ça n'existe pas !"
Elle disait vrai - la théorie du genre n'en était déjà plus une - mais il faudrait désormais être atteint de cécité pour ne pas distinguer le projet que dissimulait ses dénégations véhémentes. Depuis, le gender a envahi toutes les strates de l'université. Il occupe les campus, s'infiltre au cœur de tous les débats, jusque dans les AG, non mixtes, exclusives pour devenir inclusives.
Selon ses dogmes, il convient aussi d'exclure de la vie quotidienne des petits garçons les jeu de leur sexe, afin d'inclure leur existence au meilleurs des mondes à venir ; un univers neutre, fluide, dégenré, et aussi un peu dérangé.
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