Capt Nemo, a laissé ce commentaire sur ma page Facebook, sous un post :
"Redoutable !!! A faire frémir ou bondir, c'est au choix. Impossible d'avoir un avis simple et tranché sur votre roman. L'écriture elle même est agréable, fluide et incisive. Ca pourrait se lire d'une traite sans problème. Un bon "page turner".
"Sur le fond du roman, très grosse implication politique et religieuse. Est ce un choix de votre part d'avoir des personnages aussi tranchés, limite caricaturaux ou sont-ce vos propres positions religieuses et politiques ? Ca, c'est pour ce qui peu faire bondir. "
"Ce qui peu faire frémir, c'est qu'on n'est plus sur de l'anticipation mais sur de la prémonition et que se genre de situation peu très bien arriver assez rapidement. Nos politiques semblent bosser dans ce sens, et ça ne fait pas rêver .... Au final, joli coup pour un premier roman, vous m'avez donné envie de continuer à vous lire."
Une petite réponse s'impose à ce lecteur enthousiaste, que je remercie d'avoir pris le temps de me laisser une bonne note sur Kobo.
Je vous remercie pour votre commentaire, élogieux...
Il y a forcément un peu de moi de-ci de-là. Mais les avis exprimés dans ce livre sont ceux des personnages, comme il est de coutume de dire.
Ils sont caricaturaux, j'en conviens, mais c'est ce qui justifie des prises de positions radicales, sans quoi, il n'y aurait pas d'aventure, ni d'histoire. Les tièdes ne renversent pas les tables. Ils râlent sur les réseaux sociaux, autrefois au bistrot, et ils commentent le discours politique devant le télé, une bière à la main.
J'ai aussi la conviction que certaines personnes ont la capacité de s'engager sur un coup de tête dans des actions qui les dépassent. Ils bouleversent leur vie et celle de leurs proches, sans pour autant y avoir été conduit par une pensée construite.
Tout ce que je décris dans la fabrique des bâtards existe plus ou moins en germe quelque part. Ce qui m'interpelle dans ces réalités, c'est qu'elles génèrent une division infinie. Sur de multiples points de friction, les avis se radicalisent et génèrent autant de points de rupture qui deviennent des lignes de fracture.
Ce qui nous unit est devenu moins fort que ce qui nous divise.