Vampire ou loup-garou ? (CC : David de la Luz) |
Vrykolakas en grec moderne, vârcolaci en roumain, vǎrkolak en bulgare et en macédonien... le vircolac est un revenant, un demi-vivant, un loup-garou. C'est un personnage commun à l'ensemble des cultures d'Europe centrale et des Blakans, jusqu'au fin-fond de la Russie. (Source Wikipedia)
Il est tour à tour vampire, homme-loup, lycanthrope, loup-garou, mais à coup sûr maléfique et violent.
Un spectre polymorphe
Selon les contrées, ce spectre est affublé de diverses caractéristiques. En Serbie, si l'on s'en tient à certains contes, on le reconnaissait à sa chevelure rousse et à son regard gris. En Grèce, il frappait à la porte, appelant l'habitant par son nom, avant de passer son chemin. Si l'interpellé venait à lui répondre, il se voyait condamné à une mort certaine, suivie d'un destin de vrykolakas.
C'est pourquoi dans certains villages grec on ne vous ouvrira jamais avant que vous n'ayez frappé une seconde fois.
Un fauve à abattre
Le Varcolac croît en taille et en puissance tout au long de son règne. Il existe toutefois des moyens de le tuer. Toujours le samedi, lorsqu'il demeure dans son tombeau, à la merci des chasseurs. Les méthodes varient au gré des coutumes : empalement, crémation, découpe... Comme pour son cousin le vampire des Carpathes.
Selon les spécialistes, il serait proche du Croque-Maur de la culture française, qui s'est transformé en cauchemar dans notre langage courant.
Il existe un groupe de Métal qui s'est baptisé du doux nom de Vircolac. Dont vous pouvez découvrir ci-dessous le délicat murmure...