Le lycanthrope, une figure commune aux légendes européennes, qui trouve aussi des explications dans la science.
Le loup, prédateur ultime, menace invisible, force obscure, est le reflet de la face sombre de l'homme. Sa sociabilité, son indépendance et sa capacité d'adaptation en font un objet de transfert de toutes les craintes de l'humanité. Il règne sur les forêts, où il domine les autres espèces, jusqu'à son concurrent direct, l'humain.
Rien de surprenant, donc, à ce qu'il se retrouve dans tous les mythes européens et sur les autres continents. Cette présence historique au cœur des légendes se prolonge dans la science, jusqu'à donner son nom à une pathologie humaine : la lycanthropie.
La preuve scientifique du loup-garou
Le lycanthrope est le loup-garou, la légende de l'homme qui se transforme en bête fauve, figure mi humaine mi animale. Il déchire les chairs de ses victimes et sa morsure transmet sa malédiction. C'est aussi un humain qui se sent loup, sous l'effet d'une maladie mentale, ou bien aussi parfois sous l'emprise de psychotropes.
Le terme s'est étendu progressivement aux pathologies mentales de tous ceux qui ont la certitude d'être devenu un animal : chien, chat, cheval, aigle... Un certain nombre de maladies expliquent également la croyance populaire en l'existence du loup garou.
On peut citer en particulier la porphyrie, une maladie génétique rare qui se manifeste par des transformations physiques effrayantes, une pilosité excessive et des bouffées délirantes, des psychoses.
Vrykolakas en grec moderne, vârcolaci en roumain, vǎrkolak en bulgare et en macédonien... le vircolac est un revenant, un demi-vivant, un loup-garou. C'est un personnage commun à l'ensemble des cultures d'Europe centrale et des Blakans, jusqu'au fin-fond de la Russie. (Source Wikipedia)
Il est tour à tour vampire, homme-loup, lycanthrope, loup-garou, mais à coup sûr maléfique et violent.
Un spectre polymorphe
Selon les contrées, ce spectre est affublé de diverses caractéristiques. En Serbie, si l'on s'en tient à certains contes, on le reconnaissait à sa chevelure rousse et à son regard gris. En Grèce, il frappait à la porte, appelant l'habitant par son nom, avant de passer son chemin. Si l'interpellé venait à lui répondre, il se voyait condamné à une mort certaine, suivie d'un destin de vrykolakas.
C'est pourquoi dans certains villages grec on ne vous ouvrira jamais avant que vous n'ayez frappé une seconde fois.
Un fauve à abattre
Le Varcolac croît en taille et en puissance tout au long de son règne. Il existe toutefois des moyens de le tuer. Toujours le samedi, lorsqu'il demeure dans son tombeau, à la merci des chasseurs. Les méthodes varient au gré des coutumes : empalement, crémation, découpe... Comme pour son cousin le vampire des Carpathes.
Selon les spécialistes, il serait proche du Croque-Maur de la culture française, qui s'est transformé en cauchemar dans notre langage courant.
Il existe un groupe de Métal qui s'est baptisé du doux nom de Vircolac. Dont vous pouvez découvrir ci-dessous le délicat murmure...
Les phasmes androgynes monopolisent l'attention. Leur ombre plane sur l'espace numérique. Ils disent le beau et le vrai, le juste et le bon. Ils admonestent les déviants au nouvel ordre. Ils traquent les viandards-spécistes, mâles-blancs-cisgenrés-ci-devant-oppresseurs, chasseurs-assassins, séducteurs-violeurs, la lie du monde fluide.
Depuis leur Aventin, agrainés au soja et au caroube-riche-en-fibre, ils cagnardent leurs revendications, insensibles aux maux du commun. Pythies non genrées, i.e.ll.es jugent, tranchent et prophétisent. Leurs sentences sont irrévocables, exécutées séance tenante par les Samson du Digitalistan : pilori, écartèlement, décapitation ou, horresco refrens, bannissement des agoras virtuelles.
Un vent nouveau sur les réseaux
Mais la résistance s'organise. Des "bonshommes" se taillent leur place dans le grand forum narcissique. Ceux-là parlent franc autour de pièces de barbaque et de flacons de fruits fermentés. Ils se grisent de vitoles après dîner, verre d'Armagnac à la main, en dissertant du Destin. Ils assument leur virilité, directs, cordiaux, provoc', machos et galants, les pieds dans le terroir, la parole désinhibée.
C'est un vent nouveau qui se diffuse sur Internet, chassant les remugles des faux débats, du progressisme échevelé, de la repentance mielleuse et des hystéries revendicatrices. Ils flinguent le parisianisme étriqué et l'universalisme niveleur. Leur existence même est un remède au désenchantement imposé par les censeurs de la pensée larmoyante.
Les hussards de la réappropriation culturelle
Ils sont Baptiste Marchais (158K abonnés), Papacito (98K abonnés), Greg Toussaint (247K abonnés), Richard sur Terre (33K abonnés), Marsault, Julien Rochedy (122K abonnés), et j'en oublie, chacun avec sa spécialité. Ce sont les youtubeurs de la contrerévolution post-moderne, les influenceurs de la réaction à la déconstruction. Ces factieux patentés ré-enchantent notre histoire commune et acclimatent l'éternel masculin aux temps numériques.
Ils bougent de la fonte entre deux gueuletons barbares. Ils tapent dans le sac de sable et font parler la poudre. Leur énergie tire sa potion d'une saine culture autant que d'une activité sportive inspirée. Franche rigolade, camaraderie de corps de garde, réflexion affutée, leur verbe libre tape juste. Ce sont les hussards de la réappropriation culturelle.
La plume et le sabre
Ils infusent l'univers digital et agrègent une communauté grandissante et s'essuient les pieds sur les serpillères ectomorphes imprégnées de pensées nématiques.
Ils sont délicieusement incorrects. Leur humour sent le vestiaire, "le dimanche à 15h" - camphre, sueur, pot-au-feu, grillades, bière et tabac froid. Il a l'accent des provinces, croix occitane ou de Lorraine, hermine ou lion, lys sur champ d'azur, nef habillée d'argent.
Ils sont enfants de lansquenets et de mousquetaires, petit-fils de poilus, bretteurs : grandes gueules et fines lames. Ils renouvèlent, à l'ère du numérique, une tradition française, vieille comme les Cours d'Amour, Rabelais et Agrippa d'Aubigné : l'union sacrée de la plume et du sabre, celle des délices de gaudrioles et du bon sens.
Capt Nemo, a laissé ce commentaire sur ma page Facebook, sous un post :
"Redoutable !!! A faire frémir ou bondir, c'est au choix. Impossible d'avoir un avis simple et tranché sur votre roman. L'écriture elle même est agréable, fluide et incisive. Ca pourrait se lire d'une traite sans problème. Un bon "page turner".
"Sur le fond du roman, très grosse implication politique et religieuse. Est ce un choix de votre part d'avoir des personnages aussi tranchés, limite caricaturaux ou sont-ce vos propres positions religieuses et politiques ? Ca, c'est pour ce qui peu faire bondir. "
"Ce qui peu faire frémir, c'est qu'on n'est plus sur de l'anticipation mais sur de la prémonition et que se genre de situation peu très bien arriver assez rapidement. Nos politiques semblent bosser dans ce sens, et ça ne fait pas rêver .... Au final, joli coup pour un premier roman, vous m'avez donné envie de continuer à vous lire."
Une petite réponse s'impose à ce lecteur enthousiaste, que je remercie d'avoir pris le temps de me laisser une bonne note sur Kobo.
Je vous remercie pour votre commentaire, élogieux...
Il y a forcément un peu de moi de-ci de-là. Mais les avis exprimés dans ce livre sont ceux des personnages, comme il est de coutume de dire.
Ils sont caricaturaux, j'en conviens, mais c'est ce qui justifie des prises de positions radicales, sans quoi, il n'y aurait pas d'aventure, ni d'histoire. Les tièdes ne renversent pas les tables. Ils râlent sur les réseaux sociaux, autrefois au bistrot, et ils commentent le discours politique devant le télé, une bière à la main.
J'ai aussi la conviction que certaines personnes ont la capacité de s'engager sur un coup de tête dans des actions qui les dépassent. Ils bouleversent leur vie et celle de leurs proches, sans pour autant y avoir été conduit par une pensée construite.
Tout ce que je décris dans la fabrique des bâtards existe plus ou moins en germe quelque part. Ce qui m'interpelle dans ces réalités, c'est qu'elles génèrent une division infinie. Sur de multiples points de friction, les avis se radicalisent et génèrent autant de points de rupture qui deviennent des lignes de fracture.
Ce qui nous unit est devenu moins fort que ce qui nous divise.
Varcolac - L'homme-loup des Landes est en vente dans toutes les librairies. Il suffit de le demander à votre libraire, qui le recherche dans sa base de données et le commande auprès de son service attitré.
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Les références : Varcolac L'homme-Loup des Landes éditeur Books on demand (BOD) ISBN : 9782322267620
1/ Gavé ! C'est la top expression numéro un, qui signifie trop, énormément, beaucoup. "C'est gavé bien", ou "gavé trop bien !"
2/ Anqui ! Un signe de ponctuation chez certains, qui le sèment à tout bout de champs. Des linguistes se sont aventurés à y trouver une autre origine que la contraction de "enculé" (pardon), mais on a du mal à s'en convaincre.
3/ Dailler : s'emploie le plus souvent sur le mode "ça daille !" qui signifie, c'est embâtant, voire, c'est carrément "chiant".
4/ Une poche : c'est un sac. Voire un sac à vin.
Vous le reconnaissez ?
5/ Chocolatine : pain au chocolat. Sujet de débat.
6/ Drôles : les enfants, les gosses, les jeunes.
Pain au chocolat, pardon, chocolatine...
7/ Adishatz : salut, kenavo (en Breton)
8/ Adiou : adieu, ou bonjour, ou salut. Bien pratique quand on ne sait plus très bien où on en est quand on est en bringue.
9/ Pète : un coup.
10/ Pèguer : ça colle, ça poisse.
11/ Tèque : un coup.
12/ Pigne : petit coup de poing. Sous la mêlée, souvent.
13/ Tchi ; rien. Guère plusse, guère moinsse. Notez cette propension locale à prononsssser les èsse.
Ceci n'est pas un vulgaire pigeon.
14/ Faire de l'essence : une expression surprenante qui ne relève en rien de l'activité pétrochimique, mais consiste à remplir le réservoir de son automobile. Le nouveau maire de Bordeaux, hostile aux arbres morts et aux autos, réfléchirait à l'interdire.
15/ Pitchou, Pitchoune ou pitchounette : petits enfants.
16/ Palombe : pigeon ramier. L'oiseau bleu. L'objet d'un culte mystique, prétexte à un mois de libations ininterrompues dans des cabanes, appelées palombières, peuplées de paloumayres.
17/ Caguer : se pratique ordinairement dans un lieu clos, à l'abri des regards et des nez, assis sur une selle.
Cabane au fond du jardin, chère au pastiche d'un célèbre chanteur à accent et à moustache du Lot-et-Garonne.
18/ Cèpe : c'est avant tout un champignon qui bénéficie aussi d'un culte immodéré, pouvant donner lieu à des rixes et à des fâches interminables. Précédé de grand, soit "grand cèpe", signifie idiot.
Cèpe, champignon.
19/ Oh con : bigre, cornegidouille, exprime la surprise.
20/ Poutou : élu à la mairie de Bordeaux (eh oui !) Mais surtout (bon) baiser (de Moscou, peut être).